Les deux femmes, qui portent le cône à parfum sur le crâne, ont aussi une fleur de lotus ouverte et un bouton qui sont maintenus par un bandeau.
Le défunt porte un collier où pend l'amulette du cœur. La défunte passe son bras gauche autour de son mari et sa main vient se poser sur l'épaule gauche.
Les deux femmes sont coiffées d'une perruque tripartite bouclée.
Les deux registres qui suivent, et qui sont de taille inférieure, représentent le banquet funéraire qui accompagne les funérailles.
Dans celui du haut l'on trouve des hommes et des femmes dont un seul n'est pas coiffé du cône à parfum.
Des hommes tiennent un tissu et respirent des fleurs de lotus.
Le banquet funéraire.
Le banquet funéraire.
Mur décoré d'une scène d'offrandes apportées au dieu Osiris accompagné du roi Amenhotep Ier, de son épouse et de sa mère la reine Ahmès-Nefertari.
La scène qui suit est représentée à gauche du mur du fond.

Le prêtre setem, ou sem, verse une libation sur des offrandes et offre l'encens aux époux.

L'homme, qui est vêtu du costume du prêtre sem, apporte des offrandes à trois divinités.
Derrière lui son épouse participe au rituel. Dans le registre inférieur nous trouvons une scène riche par son rituel.
Le défunt assis et son épouse debout jouent au jeu de senet.
Derrière cette scène nous trouvons la déesse du sycomore qui abreuve le ba des époux.
Au pied du sycomore un singe déguste les figues de cet arbre.
Cette vignette est à mettre en rapport avec les chapitres 57, 58 et 59 du Livres des Morts dont les introductions commencent ainsi : "Formule pour vivre de la brise et avoir l'eau à volonté dans l'empire des morts".
Au pied du sycomore un singe déguste les figues de cet arbre.
Cette vignette est à mettre en rapport avec les chapitres 57, 58 et 59 du Livres des Morts dont les introductions commencent ainsi : "Formule pour vivre de la brise et avoir l'eau à volonté dans l'empire des morts".
La déesse Isis, assise en tailleur, étire ses ailes pour protéger les scènes placées au-dessous.
Quatre personnages reçoivent les offrandes des époux.
Les bras de la déesse du sycomore tiennent une aiguière où s'écoule le liquide pour s'abreuver.
“Le sycomore d’Égypte, écrit l’architecte français Pascal Coste (1787-1879), acquiert une grande élévation et une grosseur comme nos chênes ; ses branches sont très étendues ; son fruit ressemble à la figue d’une couleur jaunâtre, d’une saveur douce, mais d’un goût peu délicat, naissant sur les branches, ainsi que sur le tronc, par touffes. Son bois était regardé par les anciens comme incorruptible. Les caisses renfermant les momies égyptiennes sont faites de ce bois. Les Égyptiens en faisaient encore des statues et des stèles funéraires.” (Pascal Coste, toutes les Égypte, éditions Parenthèses, 1998). Dans l’Égypte ancienne, le sycomore est appelé “figuier des pharaons”. Il est connu pour être imputrescible, “excellent pour résister à l’eau aussi bien qu’à l’air”. D’autres historiens le qualifient de “facile à travailler, mais peu durable et assez médiocre par rapport à d’autres bois”. Pour cette raison, il était utilisé pour la fabrication de mobiliers, manches d'outils, bibelots… mais aussi et surtout de sarcophages. Le sycomore, conclut Jean-Pierre Corteggiani dans L’Égypte ancienne et ses dieux (Fayard, 2007), “occupe une place importante dans le monde des morts et dans celui des dieux. (...) Il a des liens si étroits avec certaines divinités féminines que l’on peut parler d’une déesse-arbre (...) identifiée essentiellement à Nout, mais aussi à Hathor, à Isis, à Nephthys ou à Neith, sans qu’il soit possible, quand elles ne sont pas désignées par leur nom, de savoir laquelle de celles-ci se cache derrière des épithètes telle que “la Dame du sycomore”, “Celle qui nourrit” ou “protège son maître”.”
Deux hommes et deux femmes sont assis sur quatre fauteuils.
De gauche à droite l'on trouve le dieu Osiris coiffé de la couronne atef et portant les deux sceptres royaux : le flagellum et le crochet.
Derrière Osiris nous trouvons le roi Amenhotep Ier divinisé, une femme et la reine Ahmès-Néfertari, mère d'Amenhotep Ier. Le culte de la reine, seule ou associée à des membres de sa famille, ou à des dieux, semble démarrer doucement. Une centaine d'années après sa mort, sous les ramessides, il prendra une ampleur extraordinaire, sans qu'on sache vraiment pourquoi, et il perdurera jusqu'à la fin du Nouvel Empire.

Djoser-ka-Rê, Rê est le détenteur de la force. Amenhotep Ier.

Ahmès-Néfertari : "le dieu lune est né - la belle qui lui appartient".

Détail du défunt en prêtre sem et de son épouse.
Le nom de la déesse Isis est écrit devant son visage.
A gauche des défunts, qui œuvrent devant Osiris, Amenhotep Ier et la reine Ahmès-Néfertari, nous trouvons les deux époux assis sur un fauteuil et recevant du prêtre sem une libation et de l'encens. Au-dessus le dieu Anubis est couché sur la tombe ayant devant lui un vase contenant trois torches.
Détail des défunts recevant du prêtre sem une libation et l'encens offert dans l'encensoir ayant la forme d'une main et d'une tête de faucon.
Le défunt porte une fleur de lotus à ses narines, le vêtement du prêtre sem présente une tête de panthère sur la poitrine.
 
 
Le dieu Anubis présente un vase d'où s'échappent des flammes de trois torches.

  Le nom du dieu Anubis : Jnpw
Le registre du haut présente sur le côté gauche des personnages de grande taille.
A gauche de la déesse Isis l'on trouve un babouin, coiffé du croissant et du disque lunaire, et qui est assis sur un socle biseauté.
Le babouin, qui représente le dieu Thot, tient dans ses mains l'œil oudjat, l'œil reconstitué.
Devant le dieu Thot l'on trouve le dieu Ptah de Memphis.
Le dieu Thot et le dieu Ptah.
Le dieu Ptah fait face au dieu Rê qui est coiffé du disque solaire cerclé d'un cobra.
Derrière le dieu Rê apparait l'ombre du défunt qui sort de la tombe.
L'ombre du défunt sort de la tombe.
Le chapitre 92 du Livre des Morts commencent ainsi : "Formule pour ouvrir la tombe à l'âme et à l'ombre de N., afin qu'il sorte au jour et ait l'usage de ses jambes". Plus loin : "...Que le chemin soit frayé à mon âme, mon ombre, qu'elle puisse voir le grand dieu à l'intérieur de la chapelle..."
Le chapitre 92 du Livre des Morts commencent ainsi : "Formule pour ouvrir la tombe à l'âme et à l'ombre de N., afin qu'il sorte au jour et ait l'usage de ses jambes". Plus loin : "...Que le chemin soit frayé à mon âme, mon ombre, qu'elle puisse voir le grand dieu à l'intérieur de la chapelle..."
Le défunt lève les mains vers une divinité masculine, derrière lui la tombe et son ombre.
A gauche de la tombe le défunt lève les mains pour saluer une divinité masculine assise sur un socle biseauté.
La divinité masculine, assisse sur un socle biseauté, est un des quatre Enfants d'Horus, il s'agit de Amsit, à tête humaine.
La dernière scène de cette paroi vient toucher le mur de la déesse Isis, dont on aperçoit le bout de l'aile.
La dernière scène de cette paroi, à droite, vient toucher le mur de la déesse Isis.
Deux hommes et deux femmes sont assis sur quatre fauteuils.
De gauche à droite l'on trouve le dieu Osiris coiffé de la couronne atef et portant les deux sceptres royaux : le flagellum et le crochet.
Derrière Osiris nous trouvons le roi Amenhotep Ier divinisé, une femme et la reine Ahmès-Néfertari, mère d'Amenhotep Ier. Le culte de la reine, seule ou associée à des membres de sa famille, ou à des dieux, semble démarrer doucement. Une centaine d'années après sa mort, sous les ramessides, il prendra une ampleur extraordinaire, sans qu'on sache vraiment pourquoi, et il perdurera jusqu'à la fin du Nouvel Empire.
Scènes de la paroi entrecoupé d'une ouverture.