La deuxième chapelle est longue de 3,74 m sur 2,35 m de large pour une hauteur de 2,25 m. Cette chapelle imite le temple primitif de Haute Égypte. Elle est constituée de 12 panneaux dont toutes les surfaces sont stuquées et revêtues d'une feuille d'or.
Sur ces scènes apparaissent un être momifié, étendu sur le sol, un disque solaire, un serpent.
Un serpent crache des rayons de lumière qui aboutissent sur le front de personnages momifiés.
Un serpent crache des rayons de lumière qui aboutissent sur le front de personnage momifiés.
Un serpent crache des rayons de lumière qui aboutissent sur le front de personnages momifiés.
Scènes de la deuxième chapelle.
Scènes de la deuxième chapelle.
Dans la bouche d'un personnage momifié, étendu sur le sol, pénètrent des rayons de lumière. Un bras sort du linceul de la momie.
Dans la bouche d'un personnage momifié, étendu sur le sol, pénètrent des rayons de lumière. Un bras sort du linceul de la momie.
Scènes de la deuxième chapelle.
Scènes de la deuxième chapelle.
Sur la porte de droite le roi est accueilli par Rê-Harakhty. La deuxième chapelle possède sur la surface extérieure un exemplaire d'un livre cryptographique, dont le triomphe de la lumière constitue le thème majeur. Voir l'ouroboros et le triomphe de la lumière.
 La surface extérieure de la porte gauche est ornée d'un moulage en creux du roi, suivit d'Isis, devant Osiris.
Isis précède le roi qui est accueilli par Osiris.
Toutankhamon est coiffé de la double couronne, le disque solaire posé au-dessus.
Au pied d'Osiris nous apercevons le verrou du bas qui ferme la porte.
Scènes de la deuxième chapelle.
L'ouroboros, le serpent qui se mord la queue était appelé "queue en bouche" en égyptien. L'origine remonte dans l'ancien livre de l'Amdouat où le serpent aux "nombreux visages" protège dans ses replis la dépouille du dieu soleil. Ce serpent  protecteur avait la queue qui rejoignait les cinq têtes. C'est sur cette chapelle de Toutankhamon que l'on rencontre pour la première fois le véritable ouroboros.
Le professeur Max Guilmot dans "Connaissance et intuition. Réponses de l'Égypte Ancienne" aux Éditions Servranx -Éditions et Laboratoires- à la page 87, 88 et 89 apporte une réponse à l'interprétation des  inscriptions figurant à l'intérieur des serpents.
"Le catafalque de Toutankhamon".
Le serpent qui se mord la queue (Ouroboros) apparaît sur l’un des plus mystérieux documents de l’Égypte ancienne : le deuxième catafalque qui protégeait les sarcophages de Toutankhamon. Le roi s’y dresse sous la forme d’une momie dont la tête et les pieds se trouvent encerclés par deux serpents. Chacun d’eux enferme une inscription fort énigmatique reproduite deux fois. Seule la première a subi une tentative de déchiffrement. L’homme levant les deux bras représenterait le verbe «cacher» (imn); la mèche de cheveux évoquerait le mot «wn» (devenir chauve), mais en même temps — par jeu de mots — le verbe «wn» (se hâter) ainsi que le nom «wnwt» (l’heure); enfin le signe des deux jambes détermine, sans nul doute, le mouvement. Dès lors, le serpent encerclant le visage du roi pourrait se nommer «Celui qui cache les heures fuyantes», ce qui signifierait que celles-ci sont emportées par la roue du temps. Cette traduction hypothétique est confirmée par un texte de la tombe de Ramsès VI : «(Les heures) passent et entrent dans la terre, dans la direction de la caverne de "Celui qui cache les heures"».
L'ouroboros, le serpent qui se mord la queue était appelé "queue en bouche" en égyptien.
Mais quel sens attribuer à l’inscription qu’encercle le second serpent ? On y retrouve la mèche de cheveux (évoquant le verbe se hâter, et «wnwt» l’heure) ainsi que les deux jambes déterminant le mouvement.
Il s’y ajoute le disque solaire ailé (Rê), une tête crachant (psy=cracher), et un bras dont la paume est tournée vers le bas (ni=rejeter).
En traduisant chacun des signes dans son ordre d’apparition, on obtiendrait : Rê qui cache les heures (en les rejetant) ».Dès lors, voici quelle serait la signification de l’énigmatique document: Ré fait naître les heures du jour _ il les "crache", en quelque sorte, en les sortant du Monde de la nuit; en fin de journée, le Serpent de l’éternel retour "cache" les heures en fuite, en les engloutissant dans la caverne des ténèbres. Les deux serpents du catafalque de Toutankhamon symboliseraient donc l’éternel retour des heures diurnes et nocturnes; et le roi défunt, en associant son image à celle du temps cyclique, y gagnerait l’assurance de l’immortalité et la connaissance totale. Il peut proclamer ce que promet le Livre des Morts: « Je suis hier et demain ! (Je suis) l’âme mystérieuse, possesseur de deux visages !».
Divinités à têtes différentes, dont deux à visage humain.
Le verrou du bas de la porte.
Intérieur de la quatrième chapelle.
Intérieur de la quatrième chapelle.
Les panneaux intérieurs exhibent le chapitre 17 du "Livre des Morts".
Les panneaux intérieurs exhibent le chapitre 17 du "Livre des Morts".
Les panneaux intérieurs exhibent le chapitre 17 du "Livre des Morts".
Les panneaux intérieurs exhibent le chapitre 17 du "Livre des Morts".
Les panneaux intérieurs exhibent le chapitre 17 du "Livre des Morts".