Ce coffre est en bois brun rouge avec un placage en ivoire.
L'ivoire est colorée, l'ornementation est complétée par des incrustations de faïence, de verre, de calcite, d'ébène et d'ivoire.
Sur un côté du coffre le roi est assis sur un siège chassant les animaux sauvages avec un arc, son épouse se tient accroupie à ses pieds.
La plaque d'ivoire qui recouvre le couvercle est  sculptée en bas relief. La scène représente le roi et son épouse sous un pavillon. Toutankhamon est légèrement penché en avant appuyé sur une canne, il reçoit un bouquet de fleurs de son épouse. Sous le couple un garçon et une fille cueillent à genoux des fruits du mandragore.
Fruits du mandragore.
Vitrines renfermant des vases et coupes.
Vitrines renfermant des vases et coupes.
Vitrines renfermant des vases et coupes.
Cette sculpture est en bois stuqué et peint, d'une hauteur de 30cm. 
Le support est coloré en bleu, il symbolise l'eau, d'où émerge une fleur de lotus aux pétales bleus ouvertes. Une tête surgit de la fleur de lotus.
Le lotus ainsi dénommé par les latins et les Grecs est un nénuphar prenant racine dans les fonds limoneux, étalant en plaques leurs larges feuilles circulaires ouvrant leurs fleurs au petit matin et les refermant le soir. Deux variétés de nénuphars étaient présentes dans les marécages, le lotus blanc et le lotus bleu, ils étaient différents dans la forme de leurs feuilles, de leurs boutons, de leurs pétales ainsi que dans l’odeur dégagée. Le lotus bleu exhale une odeur suave et douce, à l’inverse du lotus blanc qui dégage une odeur forte et médiocre. C’est le lotus bleu qui fut probablement le plus sacré dans l’Égypte antique. Si c’est la fleur qui acquière le sacré, les rhizomes de la plante en raison de leur consistance farineuse entraient dans l’alimentation du peuple égyptien. La fleur bleue du lotus est présente dans les temples, dans les tombes, sur les papyrus et sarcophages, elle entre dans la composition des colliers... Cette plante est en relation avec le démiurge et la création, le bouton qui monte lentement des eaux pour s’épanouir à la surface suggéra l’image du soleil primordial qui sortit d’un lotus d’or apparu sur le Noum. (Tradition Hermopolitaine)
On représenta tardivement cette scène comme un enfant le doigt dans la bouche assis sur un lotus épanoui.
Peut être que la couleur bleu donna au lotus une valeur céleste. Il est employé pour redonner vie au mort qui le respire. Il est également une offrande pour les dieux. Le lotus bleu fut aussi l’emblème primitif du jeune dieu de Memphis Nefertoum, seigneur des parfums. Dans les temples des chapiteaux de colonnes furent façonnés en forme de lotus. La langue poétique du Nouvel Empire surnomma cette plante « les belles », en égyptiens « nanouphar », véhiculé par les arabes le mot nous est resté.
Deux chapitres du "Livres des Morts", le 81A et le 81B, sont des formules pour prendre l’aspect d’un lotus. La vignette de ces chapitres représente un lotus ouvert posé sur une étendue liquide, du lotus sort la tête du défunt. Le chapitre 81A est ainsi libellé :

                        « Formule pour prendre l’aspect d’un lotus. Paroles dites par N : Je suis ce pur lotus qui sort portant le lumineux, celui qui est attaché au nez de Rê, je suis descendu le chercher pour Horus, je suis le pur, qui sort de la prairie marécageuse »

Le roi est identifié au dieu solaire Rê. Il réapparaît à l'aube pour accomplir son périple diurne.
La peau est de couleur rouge, les yeux en amande, les pupilles noires se détachent du blanc du globe oculaire. Les lobes des oreilles sont percés.
Trente-cinq barques d'une longueur variant d'un mètre à plus de deux mètres cinquante étaient disposées dans la tombe du roi.
Ces modèles réduits se répartissent en deux catégories : - barques à caractère rituel - barques servant à la navigation sur le nil.
Barques.
Barques.
Barques.
La calcite était la pierre la plus employée, elle est souvent dorée et peinte, et parfois ornée d'incrustations de verre coloré et de pierres semi-précieuses. Quelques rares pièces sont en calcaire ou serpentine.
Le dieu Bès grimaçant et tirant la langue. Le dieu est appuyé sur le signe tit.
A gauche le pot à huile à l'image d'une antilope et au fond une jarre
Vases en calcite.
La calcite était la pierre la plus employée.
Le dieu Bès grimaçant et tirant la langue. Le dieu est appuyé sur le signe tit.
Le dieu Bès grimaçant et tirant la langue. Le dieu est appuyé sur le signe tit.
Vase ouvragé et portant des inscriptions ainsi que les cartouches du roi.
Un pot à huile représentant une antilope en train de bêler
Vases ouvragés et portant des inscriptions.
Vases ouvragés et portant des inscriptions.
Le personnage présente le sema-taouï.
Vases ouvragés et portant des inscriptions.