Bloc de calcaire en forme de double-cartouche, comportant les noms d'Aton, et sur les côtés les cartouches d'Akhenaton.
La face de ce double-cartouche en calcaire comporte les noms d'Aton.
Le nom du dieu d'Akhenaton, qu'on rend traditionnellement par "Aton" ou "Iten" lorsqu'on le transcrit directement de l'égyptien se prononçait probablement "Yatin" à l'époque amarnienne. C'était à l'origine l'un des noms communs du Soleil, dérivé peut-être d'un  verbe signifiant "être loin". Connu depuis l'Ancien Empire, il n'avait cependant jamais servi, jusqu'à Akhnenaton, à désigner, sinon par métonymie, le Soleil divinisé (Rê ou Rê-Horakhty), mais sa manifestation sensible de disque ou de globe rayonnant. Sous cette acceptation, qui d'ailleurs survivrait au roi, ses mentions s'étaient multipliées depuis le début de la XVIIIème dynastie, en particulier sous le règne d'Amenhotep III, sans qu'il soit cependant permis de parler, dès cette date, ni d'un "dieu Aton" ni encore moins, à fortiori, d'une "religion d'Aton": nul ne songer alors, en particulier, à nier l'existence d'autres dieux. Cette religion serait exclusivement une création d'Amenhotep IV et devait d'ailleurs disparaître avec lui, le nom d'Aton lui fournissant, pour désigner son dieu, un terme réduisant au minimum toute allusion à la religion traditionnelle. 
Dans le cartouche de droite l'on peut y lire: Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon, dans le deuxième cartouche ( à gauche) l'on trouve la suite : en son nom de Shou qui est dans l'Aton.
Dire qu'Aton est le nom du dieu d'Akhenaton n'est pas absolument exact. Le terme est plutôt une abréviation, aujourd'hui privilégié pour sa brièveté, mais que les textes égyptiens n'emploient guère que dans la composition de noms de personnes, comme "Aton est en fête", ou de noms de monuments et d'institutions religieuses, tel "la Maison d'Aton". Ces textes quant à eux, emploient le plus souvent l'expression "l'Aton vivant", "le Disque vivant". Encore celle-ci ne représente-t-elle à son tour, que l'abréviation d'un nom "officiel" beaucoup plus développé, et qui fut successivement formulé, au cours du règne, de deux manières différentes. De l'an I à l'an 9 environ, soit à cheval sur la période thébaine et amarnienne, ce nom qu'on désigne souvent, comme le "nom didactique" d'Aton, s'énonce: "Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon, en son nom de Shou qui est dans l'Aton". Après l'an 9 et l'installation définitive du roi à Amarna, il est reformulé en: "Rê, le souverain de l'horizon, qui se réjouit dans l'horizon, en son nom de rayonnement qui vient de l'Aton". Les deux grands cartouches, de cette face, contiennent le même nom que la premières face : "Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon, en son nom de Shou qui est dans l'Aton". Sous le cartouche de gauche l'on trouve la mention : "le maitre des Deux Terres", sous celui de droite la mention : "le maitre des couronnes". Le petit cartouche de gauche contient le nom : de couronnement du roi: Néfer-Kheperou-Rê ouâ en Rê: Parfaites sont les manifestations de Rê, l'unique de Rê. Le petit cartouche de droite contient le nom Akhenaton : Celui qui est utile à Aton.
Les cartouches, de ce bloc de calcaire, enserrent le premier nom d'Aton, l'on peut ainsi dater ce monument comme appartenant à la première période du roi. Les cartouches se lisent de droite vers la gauche. Dans le cartouche de droite l'on peut y lire: Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon, dans le deuxième cartouche ( à gauche) l'on trouve: en son nom de Shou qui est dans l'Aton. Sur les côtés du bloc de calcaire, l'on y trouve les cartouches du roi Akhenaton. Akhenaton concevait l'état égyptien comme une théocratie, dont Aton était le souverain, et dont il n'était lui-même que la représentation sur terre. Les inscriptions, du côté gauche du bloc, sont identiques à celles gravées sur la face droite.
Statue en basalte, représentant une femme assise sur un fauteuil.
 Il s'agit de la dame "Redit, fille du roi" et date de la IIIème dynastie sous l'Ancien Empire.
Une main est posée sur sa jambe droite, l'autre croisée sur la poitrine, sous les seins.
Une lourde perruque, tressée tripartite, coiffe sa tête.
De forme cubique, avec un cou écrasé, un corps trapu et des bras minces.
Cette statue aussi grande, dans une pierre aussi dure, à une époque aussi ancienne relève de l'exploit.
En effet, il ne faut pas oublier qu'il n'existait pas encore d'outils en métal pour travailler le basalte, de sorte que l'artisan ne disposait que d'outils en pierre.
Statue en basalte, représentant une femme assise sur un fauteuil.
 Il s'agit de la dame "Redit, fille du roi" et date de la IIIème dynastie sous l'Ancien Empire.
La dame "Redit, fille du roi"
La dame "Redit, fille du roi"
La dame "Redit, fille du roi"
              
 
 
 
 
 
 Tête d'une statue.
 Tête d'une statue.
 Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Chapitre des Champs des Bienheureux.
La pesée du cœur devant le dieu Osiris.
Chapitre 148 du Livre des Morts.
Dans le colonne de gauche nous avons la représentation des quatre Enfants d'Horus.
Dans les deux colonnes de gauche
se trouvent sept vaches et un taureau (en bas à gauche).
Dans le même paragraphe du Livre des Morts est fait référence aux rames gouvernails, qui aident le défunt à manœuvrer au milieu des étoiles.
Les quatre rames symbolisent les quatre directions de l'espace. (2ème colonne en partant de la gauche)
Scène du chapitre 148 dans la tombe de Néfertari.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
La pesée du cœur.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Papyrus du Livre des Morts.
Fac-similé d'un papyrus du Livre des Morts.
Fac-similé d'un papyrus du Livre des Morts.
Le chapitre 148 du Livre des Morts.
La table Isiaque est en bronze avec incrustations d'autres métaux. Les textes et les images de la table de bronze consistent en incrustations réalisées dans différents métaux. On y trouve de l'argent affiné, de l'or et du cuivre mélangé à un grand pourcentage d'or, ce qui atteste un grand savoir-faire dans le travail du métal. Le métal noir employé dans certains détails de la table est un alliage de cuivre et d'étain, avec à peu près deux pour cent d'or ou d'argent, et nettoyé à l'acide organique.
Fac-similé de la table isiaque.
Elle mesure 123 cm de long, 74 cm de large et une épaisseur de 7 cm.
Elle date du Ier siècle apr. J.-C. et a été achetée en 1527, à Pietro Bembo à Rome, puis acquise par le roi Charles-Emmanuel Ier de Savoie en 1628. Ce plateau de bronze, qui devait servir d'autel, à fort probablement était réalisé à Rome au Ier siècle pour décorer un temple d'Isis par un artisan et par des prêtres qui connaissaient mal la religion égyptienne. Mais le culte d'Isis et ses mystères exerçaient malgré tout une grande fascination sur toute la Méditerranée romaine. Les formes de métal noir qu'on en tirait étaient alors enfoncées à coup de marteau dans les petits compartiments de la table.
Pline, dans Naturalia historia, et Plutarque, dans Moralia, ont décrit ce métal noir en lui donnant le nom de "bronze corinthien".