Les conférences, le séminaire et le colloque se déroulent  dans une des salles prêtées gracieusement par la Municipalité de Saint Estève.

Voir plan pour rejoindre la salle Jean JAURÈS. Vers la salle Jean JAURES
Voir plan pour rejoindre la salle Méditerranée et la salle ses Aînés.
Vers la salle des Aînés et la salle Méditerranée
Voir plan pour rejoindre la Maison des Associations Vers la Maison des Associations
La vidéothèque et la bibliothèque  fonctionnent le jour des conférences

Voir les anciennes conférences.Vers les anciennes conférences

La publication sur la momie du Muséum de Perpignan est disponible, Voir les modalités de son acquisition
Vers les liens
Vers les liens
 
Dates retenues pour 2024
 
- Lundi 29 avril à 18H30 au Théâtre de l'Etang avec les "Rendez-vous de Saint Estève" un Cours d'Education Populaire (CEPS) sera présenté par Guy Bessières, Président de l'association "Les Amis de l'Egypte Ancienne"
Sur les pas de Jean François CHAMPOLLION

Jeanne Françoise Gualieu-Champollion a 48 ans lorsqu’elle donne naissance à Figeac (Lot) le 23 décembre 1790 d’un fils.  Jean François Champollion, dit « le Jeune ». ajouta ce qualificatif à sa signature pour se distinguer de son frère Jacques Joseph dit « Champollion Figeac ». Jean François apprend tout seul à lire dans un missel dès l’âge de cinq ans. Son éducation est dirigée par son frère, qui confie celui-ci à l’abbé Dussert qui de 1802 à 1804 lui enseigne le latin, le grec, l’hébreu  et acquiert les rudiments d’arabes, de syriaque et de chaldéen. Il rencontre alors en juin 1805, dom Raphaël de Monachis, moine melchite, proche de Bonaparte, ayant participé à l’expédition d’Égypte qui lui démontre  que le copte vient de l’égyptien ancien.

Il apprend cette langue qui lui servira pour être le premier à déchiffrer les hiéroglyphes. Champollion est considéré comme le père de l’égyptologie. Le 14 septembre 1822, il annonce à son frère : « Je tiens mon affaire ! ». Le 27 septembre 1822, il écrit la lettre à monsieur Joseph Dacier, secrétaire perpétuel de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, relative à l’alphabet des hiéroglyphes phonétiques  dans laquelle il fait part de sa découverte d'un système de déchiffrement des hiéroglyphes :

En 1824, il passe plusieurs mois en Italie. A Turin, où le roi vient d'acquérir la collection égyptienne de l'aventurier Bernardino Drovetti, ex-consul de France à Alexandre; il est chargé d'en établir le catalogue. De 1828 à 1829, il réalise enfin son rêve : il part pour une mission scientifique Franco-Toscane, en Égypte, avec son collaborateur et ami Ippolito Rosellini, et y recueille de nombreuses données et objets pour vérifier que son système hiéroglyphique fonctionne bien. Si d’Alexandrie à la deuxième cataracte Champollion vogue sur le Nil, sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille, de part ses opinons politique et les jalousies des savants qui perdurèrent après sa découverte.

Nous découvrirons le système complexe des « medou neter = Paroles Divines » (hiéroglyphes), nous irons à Turin puis partirons en Égypte sur les pas de Jean François Champollion.

 
Conférences à 17 H à la Salle Méditerranée
- Samedi 1er juin nous recevrons madame Gwènaëlle RUMELHARD, égyptologue, diplômé de l'Ecole du Louvre, Docteur en égyptologie, et responsable d'un secteur de fouille au Ramesseum qui nous présentera
Le sphinx dans la pensée égyptienne

Le sphinx est une créature fabuleuse incarnant l’une des images les plus populaires de la culture pharaonique. D’où vient cette forme tirée du bestiaire fantastique ? Le sphinx était-il associé au pouvoir politique, au pouvoir religieux ou oscillait-il entre les deux ? En sillonnant les siècles pharaoniques et en nous arrêtant sur des sphinx emblématiques, nous découvrirons les raisons de la présence de cette forme sculpturale proprement égyptienne.

Vers l'affiche Le sphinx dans la pensée égyptienne

 
- Samedi 21 septembre nous recevrons monsieur Bernard MATHIEU, Professeur d'égyptologie, ancien Directeur de L'I.F.A.O
 

Des rébellions chez les Pharaons

Loin de l’image conventionnelle d’une société égyptienne monolithique, qui se reproduirait telle qu’en elle-même de règne en règne, les sources laissent apparaitre une histoire dynastique émaillée de troubles, de contestations du pouvoir en place, de révoltes intérieures souvent réprimées, parfois couronnées de succès. La richesse du vocabulaire désignant les opposants politiques est l’un des indices de cette histoire pharaonique où le maintien de l’ordre intérieur et la cohésion d’une société culturellement hétérogène devaient être pour le pouvoir en place une préoccupation majeure.


Voir la présentation Des rébellions chez les Pharaons
 
- Samedi 19 octobre
- Samedi 23 novembre